Séance // Schnock fait son cinéma #3 (13 & 17 déc.)

Schnock fait son cinéma est de retour au Publicis Cinémas le 13 décembre prochain. Et comme on aime se faire plaisir, un autre double-programme aura lieu le 17 décembre suivant. Elle est pas belle, la vie ?

#19-couv-librairie.indd

Après un doublé Clara et les chics types suivi des Caprices de Marie, puis l’hommage à Mireille Darc en sa présence avec la projection de Galia, Schnock refait son cinéma pour la troisième fois. Et cette fois-ci la thématique sera double. En effet, comme précédemment, cette projection le 13 décembre suivra de quelques jours la sortie du nouvel opus papier, consacré cette fois à Michel Audiard. Après plusieurs propositions, nous avons choisi de diffuser Un Singe en hiver, film culte de Henri Verneuil avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo.

Cela permet aussi de rendre un hommage à l’acteur d’A Bout de souffle, qui avait déjà fait la couverture d’un numéro de Schnock. C’est de nouveau le Publicis Cinémas qui nous accueille, et qui voulait aussi rendre hommage à l’acteur. A cette occasion, deux autres séances auront lieu le samedi 17 décembre suivant avec les diffusions à 13H15 du Magnifique de Philippe de Broca et de Peur sur la ville de Henri Verneuil à 15H15. Une certaine idée du cinéma populaire français, visible sur grand écran, et qui seront présentés par l’équipe de Schnock fait son cinéma.

Mais revenons à la soirée du mardi 13 décembre. Si beaucoup d’entre vous viendront pour revoir ce qu’il est désormais possible d’appeler un classique, nous serons heureux de vous proposer quelques surprises en avant-programme, et notamment Touchons du bois, une rareté signé Pierre Foucaud qui date de 1952. Pur artisan de série B, Pierre Foucaud a fait ses armes avec des courts-métrages (comme Le Duel à travers les âges, visible sur le Bluray du Bossu de André Hunebelle), avant de réaliser trois longs-métrages entre 1954 et 1956 aux titres évocateurs : Série noire, Mémoires d’un flic et Mademoiselle Strip-tease. Ensuite, il se consacre pendant une décennie à l’écriture de scénarios pour André Hunebelle selon les modes du moment, que ce soit le film de cape et d’épée (Le Miracle des loups, le Bossu), le film d’espionnage (plusieurs OSS 117) ou la trilogie Fantomas avec De Funès.

Si Touchons du bois est absent des filmographies de Pierre Foucaud, il l’est aussi de celles de son acteur et de son dialoguiste. En effet, le commentaire de cette fantaisie de 19 minutes interprétée par Michel Galabru est signé Michel Audiard. Et malgré la palanquée d’ouvrages consacré au petit cycliste, ce court programme sur les superstitions n’apparaissait à aucun moment, et ce n’est qu’au cours de recherche pour un article que l’on peut découvrir dans le Schnock bientôt en kiosque et en librairie que je suis tombé dessus. Invisible en salle depuis six décennies, inédit en vidéo et à la télévision, cette diffusion exceptionnelle exhumée du catalogue Gaumont Pathé Archives plaira aux Audiardophiles, à n’en pas douter.

161205_schnock21audiardcouv

Alors rendez-vous le mardi 13 décembre 2016 à 20 heures au Publicis Cinémas pour découvrir le temps d’une séance unique cette curiosité, suivie du classique hédoniste de Henri Verneuil et accompagné d’autres petits accompagnements… En attendant, vous pouvez relire les critiques du Singe en Hiver dans les Cahiers du cinéma lors de sa sortie.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.